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Gérant du l’entreprise familiale de 1955 à 1999, soit 47 ans, François Michelin a tiré sa révérence à l'âge de 88 ans. L’entreprise basée à Clermont-Ferrand a souligné que « François Michelin a consacré toute son existence au service de l'entreprise. Il a été gérant pendant 47 ans, avant de confier les rênes à son fils Édouard (lui-même décédé en 2006) ».

Né à Clermont-Ferrand en 1926, François Michelin qui allait avoir 89 ans a marqué la manufacture de son empreinte. Nommé cogérant en 1955, Michelin n'était à l’époque qu’au dixième rang du producteur de pneus international, rappelle La Montagne. Il devient en 1959, seul gérant de l'entreprise familiale et véritable patron. Il implantera, dans les années 70, des usines aux États-Unis tout en faisant acheter les produits du Michelin aux Américains.

En 1991, quand son fils Édouard (décédé des suites d’une noyade le 26 mai 2006, après le naufrage de son bateau, pendant une partie de pêche au large de l'île de Sein) est devenu cogérant, Michelin sera le premier producteur de pneus, poursuit le quotidien de Clermont-Ferrand. Le groupe implantera, sous sa direction, des usines partout dans le monde, tout en adaptant la technologie radiale aux pneus génie civil, poids lourd, avion, métro ou encore moto. 

Une foule d'anonymes et de personnalités se sont recueillis à la ville natale François Michelin pour ses obsèques.

La cérémonie se déroulait dans la cathédrale et était réservée aux invités et à la famille, telle qu’Emmanuel Macron, le ministre de l'Économie et des Finances, qui a d’ailleurs salué le « Capitaine d'industrie ».

Né à Jezkazgan  le 27 octobre 1960 Oleg Bryjak avait fait le tour du monde, en chantant à Paris, Los Angeles, Londres, Chicago, Vienne,Zurich, Berlin, Tokyo, São Paolo et Munich. « Nous avons perdu en Oleg Bryjak un interprète et un homme formidable. Nous sommes stupéfaits », a fait savoir le directeur général de l'opéra de Düsseldorf, Christoph Meyer, pour rendre hommage au chanteur et en adressant ses condoléances à sa famille.

Oleg Bryjak a intégré le conservatoire national kazakh (Almaty), après avoir fait ses études à l'école de musique de Karaganda. Il fait des apparitions qu'au Théâtre Mariinsky et dans différents opéras notamment l'opéra de Tcheliabinsk et l'Opéra de Lviv, avant de suivre en 1991 sa famille en Allemagne. Ce baryton-basse était également de 1991 à 1996, membres de la troupe de l’opéra de Karlsruhe puis de l'opéra de Düsseldorf à partir de cette dernière année.

Avec son rôle d'Alberich, Oleg Bryjak décédé mardi 24 mars à l’âge de 54 ans avait connu « un grand succès international ». Il rejoignait pendant la saison 1996/1997, l'ensemble de l'opéra de Düsseldorf, selon M. Meyer.

Dans le rôle de Dikoï, on avait pu entendre le chanteur en 2011 et 2012, à l’Opéra national du Rhin et en Alberich dans le « Crépuscule des Dieux ». Il était également Krusina dans « La fiancée vendue » en 2008 et en 2010, à l’Opéra national de Paris.

L'avion de la compagnie lowcost Germanwings qui reliait Barcelone à Düsseldorf s'est écrasé hier mardi dans la vallée de la Blanche, entre Digne-les-Bains et Barcelonnette. Il transportait 6 membres d'équipage, 144 passagers, dont 2 bébés et 16 adolescents allemands, en échange scolaire. Pour l'instant, l'heure est aux recherches et à la difficile identification des corps. « Les plus grands morceaux de corps que nous avons repérés ne sont pas plus grands qu'un attaché-case », a déclaré un enquêteur de la gendarmerie à l'AFP, tandis que les deux boîtes noires de l'appareil, endommagées, mais utilisables, ont été retrouvées. Elles devraient permettre d'en savoir plus sur ce regrettable accident.

La crache de cet avion de la compagnie lowcost Germanwings est l'événement qui occupe cette semaine, les médias d'information. L’Airbus s'est écrasé dans la vallée de la Blanche, dans les Alpes françaises alors qu’il transportait 144 passagers dont 16 adolescents allemands et 2 bébés et 6 membres de l'équipage. Il s'agit depuis le Concorde en 2000, du premier crash aérien en France, et le plus meurtrier depuis 30 ans. L’heure est pour l'instant, aux recherches et à l’identification plus que difficile des corps.